Julie la petite olive habitait au vallon de Vallapoux, écoutez les WRIGGLES vous raconter son histoire :
En fait c’est un prétexte pour vous donner le score final de VALLAPOUX : 82 oliviers ! Dont au moins 60 plus que centenaires, certaines souches dépassent le mètre de diamètre, car au cours des incendies successifs ces souches se sont consumées, laissant des cavités de centaines de litres, mais l’olivier obstiné a repris vie et des rejets se sont faits à la périphérie de la souche, formant une cépée, jusqu’à l’arrivée espérée de l’AOC en 2023 ! Quelle résilience !

Paroles de la chanson La P’tite Olive par Les Wriggles
Julie la p’tite olive
Rêvait de voyager
Mais elle était captive
D’un rameau d’olivier
Elle tannait ses copines à longueur de journée
Avec les Philippines et St Germain des prés
C’est bon Julie arrête de nous les briser
Tu sais bien que notre vie finira dans un panier
On est nées pour faire de l’huile d’olive
C’est comme ça, c’est la nature
Et c’est très bon avec les endives
Julie la p’tite olive l’entendait pas de cette oreille
Comme elle avait la verve vive, elle prit à parti le soleil
« Vous Monsieur vous tournez près de 24 h par jour
Le monde vous le connaissez, vous en avez déjà fait le tour
Moi je suis prisonnière de cette grosse branche en bois
Dites-moi donc c’qu’il se passe sur terre
Oh oui siouplait racontez-moi… »
C’est bon Julie arrête de les lui briser
Tu sais bien que notre vie finira dans un saladier
On est nées pour faire copines avec les endives
Le soleil lui y s’en tape, y connaît rien à l’huile d’olive
Mais l’astre du jour par sa requête fut ému
Et lui dit rayonnant d’amour : je vais commencer au début
Au bout d’une dizaine de mois
Il finissait le préambule
Le big bang et tous ces trucs-là
La naissance des premières cellules
Et Julie l’écoutait passionnée attentive
Ouvrant grand ses oreilles pour n’en point perdre un mot
Mais hélas la vendange tardive des olives
Coupa leur entretien
Avec tout le rameau
Cette fois Julie c’est terminé
Allez monte dans le camion qui nous emmène chez Puget
T’étais née pour faire de l’huile d’olive
Maintenant tu fermes ta gueule et tu dis bonjour aux endives
Mais Julie ignorait que le soleil ce gros bavard
De lumière l’avait gavée pendant qu’il contait ses histoires
Et arrivée au pressoir
Le propriétaire agricole eut besoin d’une chaise pour s’asseoir
Et s’écria :
« Oh la bestiole
Allez nom de nom
C’qu’boudiou j’hallucinions
Par les baloches du cornu
j’ai dû abuser du litron
Cette olive on dirait qu’c’est la couille de Godzilla
Va m’en falloir des endives
Pour contenter c’te bête là »
Et Julie que la joie inonde
Grâce au miracle de la nature
S’est tapée 4 tours du monde
Dans les salons d’l’agriculture
Dans les salons d’l’agriculture.
Laisser un commentaire