PINS ou OLIVIERS chez vous ?

La compétition qui existe entre ces deux arbres est intéressante, ils apprécient tous les deux les terrains pauvres, rocailleux, ne craignent pas la sécheresse, comment faire son choix ?

Typiquement le problème se pose sur la plupart des propriétés de Carry le rouet, boire ou conduire, pins ou oliviers, il faut choisir !

Avantages

Ne coûte rien à la plantation, pousse vite même sur sol pauvre

Ombre très efficace

Héberge des écureuils et les cigales en été

Inconvénients

Facilement combustibles ils aident à la propagation des incendies.

Ils peuvent se déraciner sous l’effet du vent.

Leurs racines rampantes peuvent soulever les sols et déformer les voies de passage.

Leurs ramilles nécessitent un entretien régulier du jardin et des chéneaux.

Leur pollen jaune abondant peut gêner au printemps et envahir la maison.

Peut nécessiter un élagage onéreux, s’ils ont pris de la hauteur, s’ils cachent la vue mer des voisins, s’ils sont taillés en plateau … l’élagage est un travail de professionnel et parfois nécessite une nacelle.

La résine qui s’écoule après la taille ou la casse d’une branche nécessite la mise en place de protections.

Peut nécessiter un abattage onéreux lorsque la densité entraine une augmentation de risque d’incendie.

Leur hauteur, leur inclinaison, leurs ramilles impactent souvent les terrains voisins et peuvent générer des conflits (ramilles dans la piscine, ombre sur la piscine voisine ou sur les panneaux solaires)

Héberge les chenilles processionnaires avec des risques pour les animaux domestiques (brûlure de la langue), inflammations oculaires des animaux et des humains.

Si vous en plantez un, regardez les pins du voisinage, ils penchent en fonction du vent donc anticipez l’implantation pour que l’ombre soit là où vous en avez besoin !

Avantages

Feuillage persistant, donc l’olivier perd peu de feuilles et les feuilles restent indépendantes et ne forment pas des agglomérats comme les ramilles du pin.

La floraison a une durée plus courte que celle du pin et les fleurs sont peu gênantes.

Résistance au feu, arrête les incendies et s’il a brulé il repousse sur sa cépée !

Symbole de la Provence, un apport esthétique dans l’aménagement d’un jardin, des arbres souvent centenaires se trouvent en jardinerie.

Différents types de tailles selon le but recherché, taille de production, taille en nuages, taille en boule etc

L’olivier génère rarement de conflit de voisinage si la distance légale de plantation est respectée et dans le cas où les olives tomberaient chez les voisins, scier la branche coupable n’a rien de compliqué.

Ces arbres peuvent fournir une production d’olives et d’huile bien sympathiques, bien choisir la variété selon le but recherché, en précisant la résistance à la mouche de l’olivier au bord de mer.

Certaines tailles peuvent empêcher la fructification, taille en boule, en arbre nuage, il reste donc le côté esthétique sans chute d’olives au sol.

La taille n’entraîne pas la présence de gouttes de résine sous l’arbre.

Résiste bien au vent, mais son ombre est moins importante que celle du pin.

Si sa localisation génère une gène il supporte très bien d’être déplacé en cas d’extension de la maison, construction d’une piscine ou d’un garage.

Les cigales apprécient aussi cet arbre comme lieu de rendez-vous.

Inconvénients

Pousse lente.

Certaines variétés sont très sensibles à la mouche de l’olivier, d’où une chute précoce des olives.

Selon l’emplacement (piscine, allée, terrasse) la chute des olives peut générer des nuisances.

La taille permet de contrôler son expansion et favorise la production d’olives.

L’olivier est dit héliophile, il nécessite du soleil pour produire, s’il voisine avec un pin ce dernier peut lui faire de l’ombre et dans ce cas il ne fabriquera pas d’olives !

C’est pour cela que l’olivier de la gendarmerie est éclairé, pour qu’il produise plus d’olives !

La cohabitation sur une même parcelle de pins et oliviers se fait toujours au détriment de l’olivier qui ne trouvant pas assez de lumière ne produira pas et va fabriquer du bois vers le ciel pour tenter d’y trouver son quota de soleil évalué à 2500 heures par an pour fructifier.


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