ASPHODELES
Les asphodèles et molènes hébergent des insectes qui vivent aux dépens de la mouche de l’olivier appelés parasitoïdes et de ce fait la rendent stérile, de plus ces plantes ne sont pas consommées par les chèvres …
Verdict au printemps, les bulbes ressemblent à ceux des dahlias. Sont-ils appétents pour les sangliers nous le saurons bientôt !
En juillet, août le pied d’asphodèle forme un amas de feuilles fines et sèches

Au printemps, la plante resurgit du sol …

Il sera difficile d’affirmer le rôle de cette plante dans la protection du vallon mais asphodèles + nichoirs à passereaux + gites à chauve souris cela pourrait être un tiercé gagnant.
D’autant qu’un nouvel apport vient d’être effectué aujourd’hui 18/11, de quoi implanter une dizaine de mètres d’asphodèles, de toute façon cette fleur est réputée mellifère, si le vallon lui convient cela va augmenter la biodiversité locale.
Cherchez bien il est très rare de trouver plusieurs hectares dans nos collines où l’herbe reprend le dessus, dans l’herbe la population de sauterelles reprend du service, ce qui est le cas au vallon de Jaume, et … et le rollier d’Europe s’en régale, le rouge gorge, les passereaux, cela devient un restaurant à ciel ouvert, les lapins s’y bousculent, donc les rapaces viendront aussi le fréquenter, alors qu’après les incendies il repousse les chênes kermès + les pins, comme une monoculture.
Tiens, tiens, le seul petit champ qui héberge tous les ans une « réserve » de sauterelles, d’oiseaux, de lapins c’est celui situé entre notre oliveraie du Réganas et le chemin du jas vieux !
L’asphodèle n’est pas très fréquente sur le massif de la Nerthe, voici une petite vidéo qui vous aidera à la reconnaître.

il est temps ! j’avais pas de piste cyclable !
Aïe ! Aïe ! Aïe ! nous sommes le 20 janvier, les sangliers ont retourné 80 % des plants d’asphodèles, ils ont labouré le secteur, difficile de savoir si c’est pour manger les bulbes ou si c’est à la recherche de vers de terre car nous avions arrosé !
Puisque le sujet vous passionne, les dégâts ont été limités car nous avons réenfouis les bulbes et voici quelques plants vigoureux un mois plus tard.


MOLÈNES
Nous avons prévu d’autres plantes en renfort, entre autres la molène, autre plante originale et qui attire beaucoup les insectes.
Son histoire est bien résumée sur wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mol%C3%A8ne_thapsus

Gemini nous a aussi confié :
Les composés précis de la molène (Verbascum thapsus) qui protègent les oliviers contre la mouche de l’olive (Bactrocera oleae) ne sont pas encore entièrement identifiés. Cependant, voici ce que l’on sait :
- Hyperparasitisme: La molène peut héberger un hyménoptère parasitoïde appelé Eupelmus confusus. Ce dernier est un hyperparasite, c’est-à-dire qu’il parasite à son tour un autre parasite, en l’occurrence la mouche de l’olive. Ainsi, la présence de molène favorise la régulation naturelle des populations de mouches de l’olive.
- Répulsion: Certaines études suggèrent que la molène pourrait contenir des composés volatils qui repoussent les mouches de l’olive. Cependant, ces composés n’ont pas encore été isolés et identifiés avec précision.
- Effet barrière: La molène, de par sa taille et son port, peut créer une barrière physique qui gêne la mouche de l’olive dans sa recherche d’olives pour pondre.
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