Si ! si ! c'était comme cela le vallon de Jaume !

Pourquoi sommes-nous tant attachés à ce vallon de Jaume ?

C’est en 2020 que les membres de l’AOC ont relancé la saga du vallon de Jaume, présent sur les cartes de Cassini (1800), il existait déjà à l’époque romaine ! 2000 ans d’histoire ! et ce n’est pas fini !

Pour preuve un matin de 2020 nous sommes venus un peu tôt pour débroussailler et un chercheur de trésors était en train de passer son détecteur, casque sur les oreilles, surpris en flagrant délit … et il nous a montré que « les romains avaient les poches trouées ! » était-ce un as ? Nous recherchons des photos de l’époque …

Nous avons débroussaillé en 2020, remis le couvert, ou plutôt l’inverse en 2021, puis ce fut l’incertitude en 2022, que faire tant que le conservatoire du littoral ne s’était pas prononcé ?

C’est dans ce vallon de Jaume que nous avons déjà organisé 3 AGO, 3 fêtes de l’olivaison, il n’a pas été arrosé qu’avec de l’eau …

Il y a eu de l’ADN qui s’est déposé, des ampoules aux mains, de la sueur, des rires, des chants et des rêves !

Nous y avons planté timidement en 2022 quelques oliviers supplémentaires qui attendaient leur libération dans des pots, un pied de grenadier, un autre de figuier, des jujubiers et cette année enhardis, c’est l’opération OLEA 2024 qui a complété le vallon de 70 pieds d’oliviers sélectionnés.

Et plus c’est fou, plus les barjos de l’AOC en redemandent !

Il faut dire que ce vallon a réveillé chez beaucoup d’entre nous des valeurs rurales, cré vin diou !

Le goût de l’effort, des activités bénévoles et collectives, la transmission aux enfants, la redécouverte de la nature, les gestes ancestraux de l’agriculture, une échelle de temps différente, ainsi la récompense des arbres plantés ne se fera pas avant 2035 ! mais les parrains sont fiers de leurs filleuls !

La nature nous a aussi beaucoup gâtés, après avoir dégagé 150 oliviers, nous avons eu la surprise de voir surgir de magnifiques orchidées au printemps

et de découvrir qu’il y avait des glaïeuls sauvages,

ailleurs ce sont les « élégantes des calanques » ou Tudorella , petits escargots roses magnifiques qui ponctuent le chemin.

Nous avons croisé quelques temps un rouge gorge prénommé GEORGES qui avait pris possession des terrains et s’approchait à un mètre …

Cette année deux cadeaux ont monté d’un cran l’intérêt du vallon, la rencontre par Philippe, venu arroser les oliviers replantés, d’une coronelle girondine une couleuvre sympathique …

Dans les airs c’est un Rollier d’europe, Coracias garrulus qui s’est installé quelques jours avant de devenir le repas d’un prédateur local. Nous espérons la venue d’un de ses cousins en 2025.

Celui-ci est emprunté à Wikipédia car nous n’avons pas réussi à photographier le notre !

Certains visiteurs sont moins discrets, à noter une attaque des chèvres sur nos jeunes plantations et la participation des sangliers à l’entretien des massifs … Les apports de crottin permettant à ces derniers de trouver des vers de terre plus près de la surface du sol.

Comme les récompenses à nos efforts sont imprévues et magiques nous avons décidé de magnifier encore notre vallon préféré avec pour objectif de 2025 d’augmenter sa biodiversité, si le terrain de camping est accueillant vous vous y arrêtez ? WELCOME to FLORA and FAUNA !

Des asphodèles ont été replantées au vallon, ce sont des fleurs qui attirent les abeilles, les papillons et certains ennemis de la mouche de l’olivier.

Nous avons besoin des passereaux car ils consomment les pupes et la mouche de l’olivier elle même, mais pour qu’ils y séjournent volontiers nous allons devoir donner un coup de pouce à l’hôtellerie !

Les chauves-souris consomment en insectes la moitié de leur poids chaque nuit, calculez le nombre de mouches de l’olivier par jour et par pipistrelle, nous devons leur préparer des gites cinq étoiles pour diminuer leur empreinte carbone.

Gîte à chauve-souris modèle Georges VAGUE

L’eau est un problème pour ces animaux, à nous de le résoudre !

Nul doute que dans le monde à plumes et à poils pour les chauve souris cela va se savoir et nous espérons bien décrocher en 2025 notre première étoile au guide de la transhumance.

Les oiseaux migrateurs nous feront-ils l’honneur de faire halte dans notre vallon ? nous attendons vos clichés !


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