Y aura-t-il assez de jours dans l’année ?
Les activités de l’AOC classiques touchant de près ou de loin l’olivier vont continuer dès le mois de janvier :
Taille et entretien des arbres dans les différentes oliveraies
Apports de crottin de cheval réputé riche en potasse, il apporte des nutriments azotés, le crottin a une composition autour de 25 % de protéines ce qui explique qu’il fait le régal des chiens, il enrichit le sol en matière organique et améliore sa structure.

Débroussaillage des abords et remise en état d’oliviers à l’abandon, il y a encore quelques volontaires sur la liste
Développement de la biodiversité dans les oliveraies, le must de 2025 !
Avant le DDT, donc avant la seconde guerre mondiale, les oliveraies produisaient de l’huile d’olive malgré la présence de la mouche de l’olive parce que cette mouche avait ses propres prédateurs, d’autres insectes, des oiseaux et chauve-souris.
Le quartier de la Pastissière et de Vallapoux était une succession d’oliveraies, le vallon de Jaume aussi, les troupeaux de moutons et chèvres pâturaient entre les arbres, grignotaient les gourmands, écrasaient les olives véreuses tombées ce qui condamnait le ver, les poules grattaient la terre et consommaient les pupes, d’autres pupes étaient capturées par les fourmis et ramenées à la fourmilière et les gelées bloquaient aussi le cycle de quelques larves.

Les hirondelles patrouillaient jusque tard le soir et avalaient les mouches de l’olivier à la tombée de la nuit, puis les chauves-souris prenaient le relais et les passereaux ratissaient dès le lever du jour !
Que faire pour recréer un milieu résilient avec des auto-contrôles des ravageurs ? Nous avons écrit au syndicat des animaux à déplacements aériens pour recruter des hirondelles, des passereaux, des chauves-souris !

Les apports de crottin constituent un paillage évitant l’évaporation et favorisent le développement des vers de terre, des insectes détriticoles … d’où la fréquentation des sangliers aux pieds des arbres et là où nous avons broyé du bois, tout comme les passereaux qui consomment ainsi les pupes de la mouche des oliviers.
Installation de nichoirs à passereaux fabriqués par l’AOC dans le but de neutraliser les mouches de l’olivier éclosant en mars/avril. (mésanges, chardonnerets, rouge-queue) elles ne disposent pas alors d’olives à piquer mais diminuer leurs effectifs n’est pas inutile.

Installation de nourrisseurs à passereaux fabriqués par l’AOC pour favoriser leur sédentarisation et nidification tout en variant leur régime mixte insectivore et granivore.
Installation de gites à chauves-souris fabriqués par l’AOC permettant de sédentariser sur les oliveraies en été ces mammifères qui consomment la mouche de l’olivier au crépuscule.(en hiver elles se regroupent dans des grottes ou greniers)

Développement en bordure des oliveraies de plantes mellifères, donc d’un milieu attractif aux insectivores.
L’olivier fonctionne par fécondation anémophile, c’est à dire que les pollens sont disséminés par le vent, certains auteurs citent aussi la participation de papillons nocturnes comme VRP …
Plantation de végétaux hébergeant les parasitoïdes de la mouche de l’olivier (fenouil, inule visqueuse, asphodèle, molène)

Plantation à proximité de l’oliveraie d’arbousier, houx, lierre, gratte cul pour la nourriture des oiseaux granivores.
Installation d’un abreuvoir pour les oiseaux à deux mètres de hauteur, la sécurité pour les oiseaux !

Amélioration des oliveraies
Plantation de quelques oliviers supplémentaires de la variété koroneiki, plus tardifs, plus tolérants à la sécheresse, plus résistants à la mouche de l’olivier.
Formation des membres de l’AOC à l’oléiculture
Journée de formation à la taille avec l’ACOPA le 6 mars 2025
Conférence débat le 15 mars dans l’oliveraie
Et la routine …
Cueillette en début octobre
Fête de l’olivaison fin octobre
Distribution de l’huile en novembre
Noël en décembre
Bref ! il y a du pain sur la planche pour avoir de l’huile où tremper le pain !

Joyeuses fêtes !
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