L’AOC ne va pas se priver d’un tel auxiliaire, le rouge gorge est beau, il chante bien et il est insectivore, ajoutons à cela qu’il s’approche volontiers des humains, ainsi nous avions eu la chance en 2020 de rencontrer Georges, au vallon de Jaume pendant le débroussaillage de l’oliveraie en photo ci-dessus.
Nous allons donc équiper le Réganas, le vallon de Jaume et le vallon de Testory d’un nichoir à rouge gorge, nous n’allons pas en mettre plus car ce passereau a un comportement territorial exacerbé, il ne supporte pas les voisins à moins de 200 mètres !
Le mode de vie du Rouge-gorge (ou Rouge-gorge familier, Erithacus rubecula) est marqué par un fort territorialisme, une alimentation principalement insectivore et une stratégie de migration partielle.
Voici un aperçu de son mode de vie :
Habitat
- Milieux de vie : Il fréquente principalement les milieux boisés, notamment les forêts de feuillus, de conifères ou mixtes, les taillis, les bosquets, les haies denses, les bords de cours d’eau boisés, ainsi que les parcs et les grands jardins.
- Nidification : Pour nicher, il a besoin de végétation basse et touffue, fraîche et ombragée, avec un sol nu ou recouvert de feuilles mortes. Le nid est souvent bien caché, à faible hauteur, dans du lierre, un buisson, un trou de mur, une souche ou une cabane de jardin.
- Altitude : Il peut vivre jusqu’à 2 000 mètres d’altitude.
Comportement
- Territorialisme : Le Rouge-gorge est extrêmement territorial toute l’année. Mâles et femelles défendent farouchement leur domaine (entre 1 600 et 15 000
) en chantant et en gonflant leur plastron orange, qui sert de signal visuel d’avertissement. Les combats peuvent être violents et parfois mortels.
- Solitaire : En dehors de la courte période de reproduction, il est généralement solitaire et peu sociable avec ses congénères.
- Chant : Il est un grand chanteur et utilise son chant mélodieux, entendu toute l’année (sauf en été), principalement pour marquer et défendre son territoire. Il peut même chanter la nuit près des réverbères.
- Familiarité avec l’homme : Il est très familier et curieux vis-à-vis de l’homme, en particulier des jardiniers. Il suit la bêche pour attraper les vers de terre et les insectes dérangés.
- Activité : C’est un oiseau diurne. Sa grande taille d’œil lui permet de chercher sa nourriture dès l’aube ou au crépuscule.
Alimentation
- Régime de base : Il est principalement insectivore. Il se nourrit d’insectes, de larves, de vers de terre, d’araignées, de cloportes et de petits invertébrés, qu’il cherche en sautillant au sol ou dans la végétation basse.
- Compléments : En automne et en hiver, son régime est complété par des baies (mûres, fruits de sureau, etc.), des graines et des restes alimentaires humains (miettes de pain, graisse, débris de viande) qu’il picore au sol. Il ne se perche généralement pas sur les boules de graisse suspendues.
Migration et Longévité
- Migration : C’est un migrateur partiel. Les populations d’Europe du Nord migrent vers le sud (souvent l’Europe de l’Ouest et du Sud) en hiver, voyageant la nuit. Les populations du sud de l’Europe sont souvent sédentaires.
- Longévité : Son espérance de vie moyenne est de 2 à 3 ans dans la nature, bien que certains individus puissent vivre beaucoup plus longtemps (le record documenté est de 20,5 ans).
Reproduction
- Période : La nidification a lieu d’avril à août (avec des appariements dès décembre pour les sédentaires). Il y a généralement 1 à 3 couvées par an.
- Nid : Le nid, construit par la femelle, est fait de feuilles mortes, de mousse et d’herbes, tapissé de matériaux fins. Il est bien caché.
- Ponte et couvaison : La femelle pond 4 à 7 œufs, qu’elle couve seule pendant 13 à 14 jours. Elle est nourrie par le mâle pendant cette période.
- Jeunes : Les oisillons sont nourris par les deux parents et quittent le nid après environ 13 à 15 jours. La femelle peut ensuite commencer une nouvelle couvée.
Merci Gemini !
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