Observer, comprendre, apprendre, tels étaient les sujets abordés avec modestie par un passionné d’oliviers qui nous a livré ses astuces, son expérience du terrain, merci Guy !


Tous les sujets ont été abordés, les parasites, la culture bio, la fumure, les cendres (à étaler), la désinfection des outils …
Nous retiendrons de multiples explications, du style :
Une feuille d’olivier vit en moyenne 3 ans.
Il vaut mieux arracher un gourmand d’un coup de pied plutôt que le couper au sécateur car cela permet d’enlever en même temps ses cellules souches.
Il vaut mieux tailler une branche à ras du tronc plutôt qu’à 2 à 5 cm, car sinon ce morceau va sécher et entrainer l’apparition d’une plaie en forme de flamme , la cicatrice fragilisera la zone et mettra plusieurs années à se refermer ou pas du tout et fragilisera le secteur.


Les branches « rentrantes » sont freinées en coupant leur extrémité et conservées comme « parasol » pour éviter les coups de soleil sur le tronc.
Quand on coupe une branche, il faut veiller à ce que le tranchant du sécateur soit du côté du bois qu’on garde !
Pour couper une branche lourde qui risque de se fendiller en fin de coupe sous son poids, la couper 20 cm plus loin puis recouper les 20 cm proprement …
Suite à une coupe à la tronçonneuse, reprendre la coupe de l’écorce à l’opinel aide à la cicatrisation …


Guy utilise de l’alcool à brûler pour désinfecter ses outils, cela ne rouille pas, c’est de l’éthanol à 90 %
Il faut déjà placer les pièges à phosphate diammonique pour capturer les mouches qui ont survécu à l’hiver, même s’il n’y a pas d’olives formées.
Puis les troupes ont été ragaillardies par une petite collation …



Ensuite après la théorie, la pratique ! la scie, la tronçonneuse, les sécateurs ont parlé et la confiance s’est installée et les oliviers ont été raccourcis !
A cœur vaillant, rien d’impossible !



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