L’aventure du vallon de Jaume interpelle, le professeur TIKTOK éminent psychiatre nous livre ses hypothèses et ses conclusions : « il reste des fadas en liberté dans le massif de la Nerthe »

Le professeur est formel : c’est une maladie contagieuse, pour l’institut Pasteur l’agent responsable serait une bactérie lipophile non identifiée présente dans l’huile d’olive, pour d’autres chercheurs ce serait un virus, le virus de l’amitié avec un variant provençal, quoi qu’il en soit les travaux continuent … et l’épidémie progresse.
Une fois atteint par la maladie l’oléiculteur s’imprègne de son modèle, et l’olivier cultive son image, il est noble et généreux, lent mais résistant, il repousse après un incendie, perd peu de feuilles, résiste à la sécheresse, le mistral ne lui fait pas peur, c’est pas un frimeur !
La culture de l’olivier change les rapports au temps, habitués que nous sommes d’aller acheter des pommes, des oranges, des radis quelque soit la date du calendrier, et d’obtenir TOUT, tout de suite.
Avec l’olivier, c’est l’école de la patience, il faut prendre le temps de le voir pousser, peut être même 10 ans avant d’avoir la première olive, puis devenu adulte il faut le tailler, sacrifier la récolte de l’année pour que la récolte soit meilleure 18 mois plus tard, 18 mois d’attente !
Parfois il sait se faire désirer avec l’alternance, se contentant de produire une année sur deux … mais il ne faut pas se vexer et continuer à le bichonner.
Avec l’oliveraie nous avons la chance de pouvoir accomplir un retour à la nature respectueux, des actions sur le long terme, apport de cendres pour la potasse, apport de crottin de cheval comme fumure et engrais azoté, apport de posidonies pour améliorer la structure du sol et garder l’humidité.
La temporalité c’est aussi les épigraphes et parrainages, concept réactualisé de « un bébé, un arbre », version trans-générationnelle, leur succès révèle pour le professeur TIKTOK des formes atténuées de la maladie.

Les apports de la sylvothérapie ne sont pas négligeables sur la forme physique et le mental, le bonheur de travailler en groupe, la satisfaction du bénévolat, s’y ajoutent les bienfaits d’un régime crétois in carus positio !
Quant aux formes asymptomatiques elles se traduisent par un bulletin d’adhésion à l’association mais expriment des encouragements très appréciés.

Pour les enfants la pathologie se limite parfois à un « no parent’s land » où il est permis de monter aux arbres, poursuivre les cigales, creuser la terre, découvrir les fleurs et boire au goulot d’une bouteille, l’ensemble de ces troubles pouvant déboucher sur une addiction.
Ce retour à la nature des enfants assure la prévention du syndrôme de nature-deficit disorder là où le « t’as qu’à regarder une vidéo » a remplacé le « va faire un tour en colline » de notre enfance !

S’agit-il d’une pandémie ? Est-ce lié au changement climatique ? Le diagnostic de TIKTOK est factuel : l’ensemble des adhérents de l’AOC par son comportement de colibri représente un cluster de SOLASTALGIQUES !
Développez ! dans trois heures je ramasse les copies !

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