« Déjà tout petit, je disais je sais, je sais … »

Après cette intro philosophique quelques considérations sur la reproduction de l’olivier.

Belle leçon de modestie la science découvre à peine des explications à la génétique de l’olivier.

https://afidol.org/oleiculteur/varietes-polliniseuses/

(NB : dans votre tête remplacez polliniseuse par pollinisatrice en accord avec nos académiciens)

et tout frais, tout chaud :

https://www.hauts-de-france.cnrs.fr/fr/cnrsinfo/frenes-lilas-troenes-jasmins-oliviers-linedit-systeme-de-reproduction-des-oleacees

Pour certains d’entre vous, cela vous expliquera parfois pourquoi votre olivier en bonne santé se contente tous les ans de fabriquer des fleurs mais pas d’olives !

Cela vous permettra de comprendre pourquoi avec OLEA 2024 nous avons acheté 90 aglandaou et 10 picholine …

Même si aglandaou est classé auto-fertile, il améliore son pourcentage de fleurs fécondées si picholine est à proximité.

Les promesses de cette cépée ont-elles été tenues ?

Si vous avez survolé les articles précédents, vous avez aussi remarqué que les variétés sont classées dans deux catégories G1 et G2 et que pour que cela « matche » pour obtenir des taux de fécondation importants il faut que les variétés de nos oliveraies ne soient pas du même groupe et … accessoirement qu’elles fleurissent au même moment !

Beaucoup d’oléiculteurs pratiquaient ces associations d’une manière empirique ayant constaté que les picholines, les cayons amélioraient leurs rendements.

Maintenant vous pourrez dire : je sais, je sais …


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