Les sentiments partagés par tous les agriculteurs au monde se retrouvent chez les adhérents de l’AOC, doutes sur la récolte, sur les choix techniques, cela reconnecte aux aléas de la nature.
Notre sensibilité au changement climatique ne se limite pas à nous protéger de la chaleur et à économiser l’eau
La sécheresse 2022 a impacté notre production, mais nous avons augmenté notre capacité de production en nombre d’arbres.

Les nombreuses variétés d’oliviers plantés ou replantés sur la côte bleue permettent d’atténuer les phénomènes d’alternance de production.
Sur l’image suivante d’une affiche de FRANCE OLIVE sont représentées les variétés les plus fréquentes du midi de la FRANCE et à cela il faut ajouter les importations d’oliviers centenaires dans un but décoratif et qui se remettent à produire, l’olivier espagnol côtoie l’olivier italien, le portugais, le grec et chaque pays a développé ses variétés régionales.

Les conséquences les plus visibles sont des tailles, formes et couleurs d’olives différentes, des résistances aux maladies et à la mouche différentes, des goûts variés, des rendements et besoins différents et il en découle des consommations différentes, huile d’olive, olives entières, olives cassées.
Le moulin de Velaux vient de donner le feu vert à la récolte, pour le 10 octobre, premier soulagement car après de faibles attaques de mouches (la larve ne supporte pas la canicule) la fraîcheur de l’automne a entraîné de nouvelles vagues massives.
Nous sommes donc en attente de deux données cruciales, le tonnage qui sera plus faible que celui de 2021 et le rendement (nombre de kg d’olives pour produire un litre d’huile)
Nos nouvelles recrues sur SAUSSET et ENSUES sont rassurantes sur le concept de notre association, finalement nous pouvons l’affirmer, l’AOC fait tache d’huile !
L’AOC envisage d’afficher un ex-voto au vallon de JAUME lorsque la récolte aura été livrée au moulin !
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